c'est comme s'il me fallait lâcher les cartes
parce que je me contentais d'un mauvais jeu depuis toujours
et que j'en avais assez de me ruiner pour vos belles gueules
la beauté que l'on trouve sur les héros des livres ne se devinait même pas sur vos visages
pourtant je m'efforçais de plisser les yeux pour ça
alors je décidais de m'en aller
de tenter ma chance ailleurs
juste comme çapour voir
pour rire
parce que rien n'est sérieux
ou si peu, vraiment
la vie est quelque chose d'épique
est censée l'être
mais pas le quotidien
on pourrait croire que c'est plein de violons
et de couples qui dansent
de robes et de favoris
de mains gantées
mais ce n'est que du maquillage
et des discours hypocrites
je préfère mes héros de livres
(même ceux jamais écrits
que j'imagine quand je m'endors
alors que le soleil ne tardera pas à se lever)
je me suis dis ce soir avant d'arriver à vous que je ne ferai plus de révérences
plus de salutations pour la forme
tout ça manque de jazz
tout ça manque de chaussures trouées
tout ça manque d'imprévu et de folie
de sueur
tout ça manque de vous
éteints par l'habitude
et je m'y suis fait également
hélas
en fait j'ai compris après tout ce temps que le problème était que le batteur n'utilisait pas de balais pour sa caisse claire.
samedi 14 février 2009
cette fois ci, il nous faut rompre la danse (30/09/2008)
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